Danser dans la tornade : nouvel album de Fuso

Passionné de vagues, de plages et de musique, Fuso est de retour avec un deuxième album teinté de rythmes reggae, de soleil et de textes assumés. Danser dans la tornade sera disponible le vendredi 6 mars prochain chez R-Musik et le lancement aura lieu au Ministère le 9 mars.

J’ai eu beaucoup de plaisir à mettre cet album au monde. Un deuxième album est quelque chose de très excitant pour moi. C’est un retour aux sources, mais d’un point de vue plus mature, plus enraciné. J’ai cependant gardé cette envie de voyager avec la musique, donc on peut entendre sur cet album plusieurs couleurs, styles et états d’esprit, ce qui me décrit tout à fait, explique Fuso.

L’album ouvre sur la pièce Quand j’aurai mon voilier, écrite en 1951 par sa grand-mère, Annick « Hero » Rouot. Pour Fuso, ce trésor familial est la preuve que la musique et l’envie de voir le monde est transmissible génétiquement. Dans sa réinterprétation, il a laissé la pièce sans confettis et complètement pure.

L’opus aborde souvent la thématique de l’amour, comme en témoignent les chansons Higher Me, Fly Away, Recommencer tout ainsi que le nouvel extrait, Tornade. Je suis convaincu que la beauté du monde se trouve dans son chaos, dans sa tornade. Et je crois du plus profond de moi, que quand on arrête de se battre continuellement contre l’univers, on y trouve finalement notre place, raconte Fuso.

Un autre thème important est celui de l’espoir. L’espoir après le deuil (Chance), l’influence du regard des autres (Perds pas le moral) ou la reprise du droit chemin (Chasseurs d’étoiles).

La chanson Un sourire sincère s’adresse à sa mère, de l’autre côté de l’océan : Les passants passent et tranquillement le temps s’efface, puis tes larmes sèchent et laissent leur place à un sourire sincère.

À qui la faute et Nos souvenirs, quant à elles, s’immiscent dans l’introspection de l’artiste tandis que Du pareil au même évoque le désir de s’évader, d’explorer le monde.

J’ai eu la chance de travailler avec Dimitri Lebel pour deux chansons. Le reste de l’album s’est fait à la « maison », derrière la console de William Gaboury au Studio Tangerine. Nous avons, à mon plus grand bonheur, donné, dans ce deuxième album, une plus grande place aux percussions, ainsi qu’à l’univers organique, conclut Fuso.